Stefano Molardi (Lugano)
Programme
Max Reger (1870–1916)
Symphonische Phantasie und Fuge, op.57
César Franck (1822–1890)
Prière, op.20
Franz Liszt (1811–1886)
Totentanz, S.126
Paraphrase sur le Dies irae, version pour orgue par S. Molardi
Biographie de Stefano Molardi
Né à Crémone, il a étudié l’orgue et le clavecin et Musicologie. Il a suivi des cours chez MM. Kooiman, Vogel, Essl, Radulescu, Tagliavini. De 1996 à 1999, il a fréquenté la Hochschule für Musik de Vienne/ Autriche dans la classe de M. Radulescu, avec qui il a également travaillé comme joueur de basse continue à l’Académie Bach de Porrentruy (Suisse). Il a gagné plusieurs concours, entre autres à Bruges et au « Concours Paul Hofhaimer » à Innsbruck.
Depuis 2008, professeur d’orgue à l’Université de musique de Lugano (CH). Il se produit souvent en tant que soliste par ex. et d’importants concerts en tant que chef d’orchestre et musicien de chambre en Europe, Japon, USA. Enregistrements en particulier pour Deutsch Grammophon, Divox, Brilliant Classics (l’intégrale de l’œuvre pour orgue de J.S. Bach).
Commentaire
Le programme suit une ligne théologique liée à la rédemption : la pièce initiale, la Fantaisie Symphonique de Reger, est liée par l’auteur lui-même à la lecture de l’enfer de Dante Alighieri et implique une technique de composition et d’interprétation d’une grande complexité, dramatique et difficulté.
Avec la Prière de Franck nous avons une sorte de suspensions et une méditation profonde vers le ciel, et pour la conclusion dans la Gloire avec le Jugement Universel, la version, ou plutôt la paraphrase sur le Dies Irae par Liszt, une vision grandiose et dramatique du Jugement, inspiré par le célèbre tableau Triomphe de la mort situé dans le cimetière de Pise (Piazza dei Miracoli), œuvre de Buonamico Buffalmacco (14ème siècle), vue par l’auteur pendant une visite à Pise en 1838.
Ma version pour orgue n’a pas été écrite : j’utilise la version pour piano seul, adaptée au moment du concert selon les caractéristiques de l’orgue.